Selon une croyance chinoise antique : « Un fil rouge invisible relie ceux et celles qui sont destinés à se rencontrer, indépendamment du temps, de l'endroit, ou de la circonstance. Le fil peut s'étendre ou s'embrouiller, mais ne se cassera jamais.
vendredi 31 janvier 2014
Enfin...nous sommes parents...
Vous pouvez voir la suite de notre histoire d'amour, dans l'onglet "Proposition"
samedi 18 janvier 2014
Regain...et message de réflexion #2
La semaine fut très mouvementée en frais d'émotions de toutes sortes... Chagrin, colère, incompréhension, acceptation, peine, découragement... Le train de la montagne russe ayant pris de la vitesse, c'était difficile à vivre, et difficile de ne pas avoir mal au cœur à cause de toutes ces émotions qui s'entremêlaient...
Puis, les beaux jours sont revenus... Après plusieurs échanges avec mon agence et ma personne-ressource, j'ai finalement su que nous devrions avoir un autre jumelage rapidement. Sois avant le nouvel an chinois qui commencent le 31 janvier et se termine le 7 février, ou après le nouvel an chinois. Dans ce dernier cas, si nous avons le jumelage après le nouvel an chinois, nous serions jumelé en même temps que les autres personnes attendant leur jumelage, ceux qui ont une LID du 22 novembre et plus.... Je suis confiante que le train arrêtera très bientôt, et que nous pourrons descendre définitivement de ce train...
Avec le soutien, réconfort et conversations de plusieurs personnes, j'ai finalement compris que plusieurs ont vécu la même histoire que la nôtre...Et selon certains témoignages que j'ai reçu, je me console beaucoup en me disant que notre histoire aurait pu être pire... Certains ont dû "changer" d'enfants rendus en Chine, certains ont appris rendu en Chine que leur enfant n'avait pas survécu, certains sont revenus sans enfants trop peinés pour pouvoir accepter une autre proposition... Dans notre cas, nous n'avons vu, ni photos, ni le dossier, alors le deuil est plus facile à faire.
Ceux qui suivent notre histoire depuis longtemps, savent que nous avons reçu une proposition en 2011, lorsque nous étions sur la liste des enfants à besoins spéciaux. Lire ici le texte qui en parle:
http://revedechine.blogspot.ca/2012/02/message-de-reflexion.html
Notre chemin n'aura pas été facile pour accéder à notre rêve de devenir parents de cette puce qui se fait tant attendre... Mais si je la raconte aujourd'hui, c'est que je ne veux pas que mon histoire, et celle des autres, restent dans l'ombre. La réalité de l'adoption n'est pas une histoire à l'eau de rose, où tout est beau, fantastique, merveilleux et facile. Elle l'est sûrement pour certains, mais elle ne l'est pas pour tout le monde... Et il faut cesser de se mettre la tête dans le sable ou dans un sac, et se dire que ça ne nous arrivera pas à nous...
En 2011, j'étais préparée à faire face à ce genre de situation, car je savais qu'avec les enfants à besoins spéciaux, c'était possible que le dossier ne corresponde pas à nos limites... Cette fois-ci, je n'étais pas préparée du tout. JAMAIS je n'aurais pu penser que ça pouvais nous arriver... Tellement, que j'ai annoncé au monde entier que nous étions parents, sans avoir vu le dossier ni sa photo... j'étais persuadée que cette enfant nous était destinée... Mais plus les jours avançaient, plus un doute s'installait au creux de mon ventre, et j'ai failli dire à François que j'avais un mauvais pressentiment concernant cette enfant... Je ne l'ai pas dit... Je me suis dit que c'était probablement mon cœur de nouvelle maman qui s'inquiétait de son enfant....
Ce message, je ne l'écris pas aujourd'hui avec gaieté de cœur, et en espérant faire peur aux gens qui vivront un appel prochainement. Je l'écris pour vous dire, que les histoires malheureuses, elles existent, et elle n'arrivent pas seulement aux autres.. Elles peuvent arriver à notre porte sans crier gare...
Je suis profondément convaincue que notre histoire de 2011 était une forme de préparation pour l'histoire de 2014. Je suis profondément convaincue que des gens que je ne connais pas, que je connais à peine grâce aux réseaux sociaux, sont passés dans ma vie pour ces raisons. Je suis profondément convaincue que j'ai lu et entendu des histoires semblables à la mienne, au cours de nos 7 ans d'attente, pour me préparer à ce qui vient d'arriver. Je suis profondément convaincue que l'Univers a répondu à mes demandes... J'ai seulement oublié quelques petits détails dans la formulation de ma demande, je vais remédier à ça. Je suis profondément convaincue que nous avons assisté à une conférence au tout début de nos démarches, pour nous préparer à cette épreuve.
Bien que ce n'est pas souhaitable à personne, je tiens à ce que mon histoire fasse le tour du monde. Je tiens à ce que les gens réalisent et se préparent à une éventuelle déception lors de la proposition d'un dossier. Je ne veux pas faire peur à personne... Je veux être celle qui va faire en sorte que ces histoires ne doivent pas être taboues. Elles doivent être entendues, lues et racontées, même si elles font mal.
L'article dans le journal La Presse, il n'est pas là pour rien. Je n'ai pas été choisie par hasard. Je suis convaincue que quelque part, nous avons été choisis pour être ceux qui pourront aider les autres. Je souhaite au travers de ce message, aider des gens. Même si c'est seulement 1 personne, j'aurai gagné ma cause. J'aurai gagné mon mandat que je me suis donné.
Oui, ça fait mal... Très mal. Oui, c'est désarmant, déstabilisant. Mais adopter, ce n'est pas juste espérer avoir un enfant comme les autres. Adopter, c'est se préparer mentalement et physiquement que ça pourrait ne pas aller comme vous l'avez rêvé.
On lit les belles histoires, on ne veut pas savoir les mauvaises. On rêve au travers des gens qui nous montrent des photos merveilleuses de leurs enfants, on les trouve tous beaux, tous adorables. Et ils sont tous beaux et tous adorables... Mais derrière ces beaux visages, il y a des familles qui ont souffert avant d'accéder à ce bonheur. Ils ont eu mal, ils ont été découragés, désespérés, ou ils ont peut-être voulu abandonner leur rêve...
On me dit souvent que je comprendrai tous le sens de notre histoire lorsqu'on aura enfin notre fille dans nos bras. Je le souhaite. Fortement.
Mais mon message d'aujourd'hui, c'est un cri du cœur. Un cri qui fait appel à tous ceux qui s'imagine vivre leur histoire d'adoption sans embûches... Un cri du cœur au parents qui ont vécu quelque chose de semblable à nous, ou pire, ou mieux... Mais un espoir et un appel pour que toutes ces histoires cessent d'être ignorées et cachées...
L'adoption, au final, je suis persuadée que c'est une merveilleuse histoire d'amour. Mais qui n'a pas vécu d'embûches dans leurs histoires d'amours dans leur couple? Dans quels films d'amour que l'histoire est merveilleuse, et sans embûches? Même les histoires de Blanche-Neige ou Cendrillon ne sont pas parfaites.
Je suis profondément convaincue qu'au final, toutes les histoires d'amour se terminent par une belle fin. Il s'agit d'aller rechercher le positif dans ces histoires, et on en ressort gagnants, plus forts, meilleurs... Mais il faut être préparés à faire face aux embûches, et pouvoir remonter.
Plus j'y pense, plus je crois que mon blogue ne deviendra pas privé. Certes, les détails de notre vie familiale et la vie de notre fille ne sera pas divulguée au grand public. Mais je souhaite que notre blogue soit un outil pour les autres.
J'ai ressenti beaucoup de support et d'amour dans la dernière semaine... je tiens à remercier personnellement tous ceux qui ont été là pour moi, pour nous. Merci à mon mari, qui a été le pilier dans cette épreuve. J'en suis profondément reconnaissante...
Puis, les beaux jours sont revenus... Après plusieurs échanges avec mon agence et ma personne-ressource, j'ai finalement su que nous devrions avoir un autre jumelage rapidement. Sois avant le nouvel an chinois qui commencent le 31 janvier et se termine le 7 février, ou après le nouvel an chinois. Dans ce dernier cas, si nous avons le jumelage après le nouvel an chinois, nous serions jumelé en même temps que les autres personnes attendant leur jumelage, ceux qui ont une LID du 22 novembre et plus.... Je suis confiante que le train arrêtera très bientôt, et que nous pourrons descendre définitivement de ce train...
Avec le soutien, réconfort et conversations de plusieurs personnes, j'ai finalement compris que plusieurs ont vécu la même histoire que la nôtre...Et selon certains témoignages que j'ai reçu, je me console beaucoup en me disant que notre histoire aurait pu être pire... Certains ont dû "changer" d'enfants rendus en Chine, certains ont appris rendu en Chine que leur enfant n'avait pas survécu, certains sont revenus sans enfants trop peinés pour pouvoir accepter une autre proposition... Dans notre cas, nous n'avons vu, ni photos, ni le dossier, alors le deuil est plus facile à faire.
Ceux qui suivent notre histoire depuis longtemps, savent que nous avons reçu une proposition en 2011, lorsque nous étions sur la liste des enfants à besoins spéciaux. Lire ici le texte qui en parle:
http://revedechine.blogspot.ca/2012/02/message-de-reflexion.html
Notre chemin n'aura pas été facile pour accéder à notre rêve de devenir parents de cette puce qui se fait tant attendre... Mais si je la raconte aujourd'hui, c'est que je ne veux pas que mon histoire, et celle des autres, restent dans l'ombre. La réalité de l'adoption n'est pas une histoire à l'eau de rose, où tout est beau, fantastique, merveilleux et facile. Elle l'est sûrement pour certains, mais elle ne l'est pas pour tout le monde... Et il faut cesser de se mettre la tête dans le sable ou dans un sac, et se dire que ça ne nous arrivera pas à nous...
En 2011, j'étais préparée à faire face à ce genre de situation, car je savais qu'avec les enfants à besoins spéciaux, c'était possible que le dossier ne corresponde pas à nos limites... Cette fois-ci, je n'étais pas préparée du tout. JAMAIS je n'aurais pu penser que ça pouvais nous arriver... Tellement, que j'ai annoncé au monde entier que nous étions parents, sans avoir vu le dossier ni sa photo... j'étais persuadée que cette enfant nous était destinée... Mais plus les jours avançaient, plus un doute s'installait au creux de mon ventre, et j'ai failli dire à François que j'avais un mauvais pressentiment concernant cette enfant... Je ne l'ai pas dit... Je me suis dit que c'était probablement mon cœur de nouvelle maman qui s'inquiétait de son enfant....
Ce message, je ne l'écris pas aujourd'hui avec gaieté de cœur, et en espérant faire peur aux gens qui vivront un appel prochainement. Je l'écris pour vous dire, que les histoires malheureuses, elles existent, et elle n'arrivent pas seulement aux autres.. Elles peuvent arriver à notre porte sans crier gare...
Je suis profondément convaincue que notre histoire de 2011 était une forme de préparation pour l'histoire de 2014. Je suis profondément convaincue que des gens que je ne connais pas, que je connais à peine grâce aux réseaux sociaux, sont passés dans ma vie pour ces raisons. Je suis profondément convaincue que j'ai lu et entendu des histoires semblables à la mienne, au cours de nos 7 ans d'attente, pour me préparer à ce qui vient d'arriver. Je suis profondément convaincue que l'Univers a répondu à mes demandes... J'ai seulement oublié quelques petits détails dans la formulation de ma demande, je vais remédier à ça. Je suis profondément convaincue que nous avons assisté à une conférence au tout début de nos démarches, pour nous préparer à cette épreuve.
Bien que ce n'est pas souhaitable à personne, je tiens à ce que mon histoire fasse le tour du monde. Je tiens à ce que les gens réalisent et se préparent à une éventuelle déception lors de la proposition d'un dossier. Je ne veux pas faire peur à personne... Je veux être celle qui va faire en sorte que ces histoires ne doivent pas être taboues. Elles doivent être entendues, lues et racontées, même si elles font mal.
L'article dans le journal La Presse, il n'est pas là pour rien. Je n'ai pas été choisie par hasard. Je suis convaincue que quelque part, nous avons été choisis pour être ceux qui pourront aider les autres. Je souhaite au travers de ce message, aider des gens. Même si c'est seulement 1 personne, j'aurai gagné ma cause. J'aurai gagné mon mandat que je me suis donné.
Oui, ça fait mal... Très mal. Oui, c'est désarmant, déstabilisant. Mais adopter, ce n'est pas juste espérer avoir un enfant comme les autres. Adopter, c'est se préparer mentalement et physiquement que ça pourrait ne pas aller comme vous l'avez rêvé.
On lit les belles histoires, on ne veut pas savoir les mauvaises. On rêve au travers des gens qui nous montrent des photos merveilleuses de leurs enfants, on les trouve tous beaux, tous adorables. Et ils sont tous beaux et tous adorables... Mais derrière ces beaux visages, il y a des familles qui ont souffert avant d'accéder à ce bonheur. Ils ont eu mal, ils ont été découragés, désespérés, ou ils ont peut-être voulu abandonner leur rêve...
On me dit souvent que je comprendrai tous le sens de notre histoire lorsqu'on aura enfin notre fille dans nos bras. Je le souhaite. Fortement.
Mais mon message d'aujourd'hui, c'est un cri du cœur. Un cri qui fait appel à tous ceux qui s'imagine vivre leur histoire d'adoption sans embûches... Un cri du cœur au parents qui ont vécu quelque chose de semblable à nous, ou pire, ou mieux... Mais un espoir et un appel pour que toutes ces histoires cessent d'être ignorées et cachées...
L'adoption, au final, je suis persuadée que c'est une merveilleuse histoire d'amour. Mais qui n'a pas vécu d'embûches dans leurs histoires d'amours dans leur couple? Dans quels films d'amour que l'histoire est merveilleuse, et sans embûches? Même les histoires de Blanche-Neige ou Cendrillon ne sont pas parfaites.
Je suis profondément convaincue qu'au final, toutes les histoires d'amour se terminent par une belle fin. Il s'agit d'aller rechercher le positif dans ces histoires, et on en ressort gagnants, plus forts, meilleurs... Mais il faut être préparés à faire face aux embûches, et pouvoir remonter.
Plus j'y pense, plus je crois que mon blogue ne deviendra pas privé. Certes, les détails de notre vie familiale et la vie de notre fille ne sera pas divulguée au grand public. Mais je souhaite que notre blogue soit un outil pour les autres.
J'ai ressenti beaucoup de support et d'amour dans la dernière semaine... je tiens à remercier personnellement tous ceux qui ont été là pour moi, pour nous. Merci à mon mari, qui a été le pilier dans cette épreuve. J'en suis profondément reconnaissante...
mercredi 15 janvier 2014
Quand le train repart....
Partout dans le monde, nous entendons des histoires d'accidents de trains, d'avions, d'autos, de motos... des accidents de parcours...
Dans notre monde à nous, dans notre maison, le train est reparti trop rapidement, et nous n'avons pas eu le temps d'en sortir. Nous sommes restés à l'intérieur du train, en ayant déjà mis un pied à l'extérieur. Une fois un pied sortis du train, il est reparti trop rapidement, et nous sommes tombés. Avec quelques écorchures, et quelques cicatrices qui resteront sûrement sur notre cœur, nous nous sommes relevés sans comprendre réellement ce qui se passait... Mais le train avait déjà repris de la vitesse, et notre cerveau a recommencé à avoir le vertige... Trop le vertige...
Fausse couche administrative. Notre petite Wei Qian Meng prendra un autre chemin pour avoir une famille, qui ne sera pas la nôtre. C'est le vide. Complètement le vide... Comme le moment de ma fausse couche.
Nous avons appris que l'état médical de Qian Meng n'était pas bon... vraiment pas bon. Nous n'avons pu voir son dossier, ni sa photo. Le dossier est reparti aussi vite qu'il est arrivé. Sans avertissement.
Je clos ce message, en vous demandant de respecter mon silence. Je donnerai signe quand le cœur y sera, et lorsque nous aurons une bonne nouvelle à annoncer. D'ici là, nous avons ce parcours à digérer, et à comprendre.
Le train est maintenant reparti...et je ne sais pas quand nous pourrons sortir les 2 pieds sans tomber et sans s'écorcher les genoux et le cœur.
Je m'étais toujours demandé comment faisaient les parents adoptants pour se rappeler le nom chinois de leurs enfants... Maintenant je sais.... On ne peut pas avoir une grossesse et faire une fausse couche puis l'oublier par la suite... Non... Je me rappelle du nom du petit garçon qu'on nous a proposé en 2011. Je vais aussi me rappeler du nom de Wei Qian Meng. Je ne peux pas l'oublier...
En attendant, nous nous disons que rien n'arrive pour rien, et qu'il y a une raison derrière cette épreuve. J'ai de la difficulté à y trouver un sens pour le moment... Je le trouverai sûrement lorsque notre puce sera avec nous.. Mais pour le moment présent, j'ai encore le cerveau qui a le vertige...
Dans notre monde à nous, dans notre maison, le train est reparti trop rapidement, et nous n'avons pas eu le temps d'en sortir. Nous sommes restés à l'intérieur du train, en ayant déjà mis un pied à l'extérieur. Une fois un pied sortis du train, il est reparti trop rapidement, et nous sommes tombés. Avec quelques écorchures, et quelques cicatrices qui resteront sûrement sur notre cœur, nous nous sommes relevés sans comprendre réellement ce qui se passait... Mais le train avait déjà repris de la vitesse, et notre cerveau a recommencé à avoir le vertige... Trop le vertige...
Fausse couche administrative. Notre petite Wei Qian Meng prendra un autre chemin pour avoir une famille, qui ne sera pas la nôtre. C'est le vide. Complètement le vide... Comme le moment de ma fausse couche.
Nous avons appris que l'état médical de Qian Meng n'était pas bon... vraiment pas bon. Nous n'avons pu voir son dossier, ni sa photo. Le dossier est reparti aussi vite qu'il est arrivé. Sans avertissement.
Je clos ce message, en vous demandant de respecter mon silence. Je donnerai signe quand le cœur y sera, et lorsque nous aurons une bonne nouvelle à annoncer. D'ici là, nous avons ce parcours à digérer, et à comprendre.
Le train est maintenant reparti...et je ne sais pas quand nous pourrons sortir les 2 pieds sans tomber et sans s'écorcher les genoux et le cœur.
Je m'étais toujours demandé comment faisaient les parents adoptants pour se rappeler le nom chinois de leurs enfants... Maintenant je sais.... On ne peut pas avoir une grossesse et faire une fausse couche puis l'oublier par la suite... Non... Je me rappelle du nom du petit garçon qu'on nous a proposé en 2011. Je vais aussi me rappeler du nom de Wei Qian Meng. Je ne peux pas l'oublier...
En attendant, nous nous disons que rien n'arrive pour rien, et qu'il y a une raison derrière cette épreuve. J'ai de la difficulté à y trouver un sens pour le moment... Je le trouverai sûrement lorsque notre puce sera avec nous.. Mais pour le moment présent, j'ai encore le cerveau qui a le vertige...
samedi 11 janvier 2014
vendredi 10 janvier 2014
La famille...en 2013
Nous voici! Nicolas, Laurianne, Bianka, Daphné, Marie-Michèle, François. Il manque malheureusement Qian Meng Wei (notre petite Élia) née le 28 Août 2012, à Taiyuan, (Shanxi), Chine.
mercredi 8 janvier 2014
Maman est maintenant une star...;-)
Hier, j'ai eu l'opportunité et la grande chance de parler à une journaliste du journal La Presse, journal très réputé pour son contenu d'articles, toujours pertinents et crédibles...
Un photographe est venu à la maison, prendre des photos de la chambre et aussi de moi....
Un grand reportage aujourd'hui, sur l'adoption internationale parait dans ce journal, et me voici, celle qui a dévoilé toutes ses trippes sur la table... Voici ce qui a paru en page 3, dans le journal La Presse du 8 janvier 2014.
http://plus.lapresse.ca/screens/4f4b-0ad0-52cc3351-868f-03d5ac1c606a%7CGc3nj6Hh6vW_.html
J'en fais un copier coller de l'article, au cas où il ne serait plus en ligne d'ici quelques jours.... Pour les habitués de la Presse+, vous pourrez retrouver l'article et ma photo en première page de la section Actualité...
En 2006, après s’être rendu à l’évidence qu’il serait très difficile, voire impossible d’avoir un enfant de façon naturelle, le couple a ouvert un dossier d’adoption avec la Chine.
« Pour moi, il n’était pas question de passer à côté de la maternité, dit Mme Petit. Je voulais un enfant. » Son mari, de dix ans son aîné, père de trois enfants d’une précédente union, a accepté de se lancer dans l’aventure avec elle. « Il veut vivre une paternité à temps plein. » Le couple s’est même marié en vitesse pour satisfaire aux critères de sélection.
À l’époque, les délais d’attente étaient de 13 mois. « On s’attendait à recevoir un appel en 2007. » Ce n’est pas arrivé. À cause d’un engorgement administratif, les délais ont littéralement explosé.
Découragé, le couple s’est inscrit sur la liste d’attente des enfants ayant des besoins spéciaux, prêt à accueillir un bébé malade pour aller plus vite. « La Chine a fini par nous faire une proposition. Un petit garçon. On a dû refuser parce qu’il avait des besoins trop lourds pour notre situation familiale. Ç’a été tellement déchirant. »
Ils se sont alors résignés à attendre un poupon en santé. Depuis, ils vivent d’espoir. La chambre de l’enfant est prête depuis 2011. Elle attend. Vide.
« Il y a eu des périodes très tristes. Surtout à Noël. Après tout, c’est la fête des enfants. Des fois, on ne voyait pas le bout. »
Autour d’eux, amis et proches ont enchaîné les grossesses. « C’est sûr qu’à chaque fois, j’apprends la nouvelle avec une certaine envie, admet la femme de 37 ans. Je me demande pourquoi c’est si facile pour certains et si difficile pour nous. Mais en même temps, j’ai l’impression que c’est comme ça que ça doit être. La vie ne fait rien par hasard. »
Au fil du temps, il y a eu de nombreux découragements. Ils ont même pensé abandonner. « Cette année était la dernière. Si on n’avait pas de nouvelles, on abandonnait tout. Mon mari a 48 ans et on veut que notre enfant ait des parents en forme. »
La vie, pour reprendre l’expression de Mme Petit, en aura voulu autrement. Elle recevra une proposition d’enfant d’ici quelques jours et si tout va bien, elle et son mari partiront pour la Chine à la fin du mois de février. Un soulagement, mais une nouvelle inquiétude.
« On ne connaît pas cet enfant. On ne sait rien de son passé. Il y aura une période d’adaptation. Mais en même temps, je suis fébrile et heureuse. »
Son conjoint est parti il y a quelques jours en voyage d’affaires. Devant la porte de leur maison, ils se sont regardés dans les yeux. Après plus de sept ans à espérer, à pleurer et à se décourager, c’était la dernière fois qu’ils se voyaient avant d’être officiellement des parents. Ensemble.
Dans un autre ordre d'idées, le tic tac se fait toujours aller... on a tous mal au cœur, à force de continuer cette montagne russe qui doit se terminer d'heures en heures, mais qui laisse flotter le suspense.. Continuez à vous tenir... je suis accroché bien solidement... Restez avec moi, ça achève je vous le promet...
Je vous ferai un petit signe lorsque l'appel aura été fait, et je vous donnerai des détails, lorsque les proches auront été avisés, soyez en certains!!!
à très bientôt!
Un photographe est venu à la maison, prendre des photos de la chambre et aussi de moi....
Un grand reportage aujourd'hui, sur l'adoption internationale parait dans ce journal, et me voici, celle qui a dévoilé toutes ses trippes sur la table... Voici ce qui a paru en page 3, dans le journal La Presse du 8 janvier 2014.
http://plus.lapresse.ca/screens/4f4b-0ad0-52cc3351-868f-03d5ac1c606a%7CGc3nj6Hh6vW_.html
J'en fais un copier coller de l'article, au cas où il ne serait plus en ligne d'ici quelques jours.... Pour les habitués de la Presse+, vous pourrez retrouver l'article et ma photo en première page de la section Actualité...
Marie-Michèle Petit et son conjoint attendent la venue d’un enfant depuis plus de sept ans. Un interminable supplice pour le couple de Repentigny.
« On passe par toutes sortes d’émotions, confie la future maman. Ce serait mentir que de dire que j’ai vécu ça avec sérénité. Les premières années, l’attente a été très lourde. C’est dur pour le couple. Quand un a de l’espoir, l’autre est découragé. »En 2006, après s’être rendu à l’évidence qu’il serait très difficile, voire impossible d’avoir un enfant de façon naturelle, le couple a ouvert un dossier d’adoption avec la Chine.
« Pour moi, il n’était pas question de passer à côté de la maternité, dit Mme Petit. Je voulais un enfant. » Son mari, de dix ans son aîné, père de trois enfants d’une précédente union, a accepté de se lancer dans l’aventure avec elle. « Il veut vivre une paternité à temps plein. » Le couple s’est même marié en vitesse pour satisfaire aux critères de sélection.
À l’époque, les délais d’attente étaient de 13 mois. « On s’attendait à recevoir un appel en 2007. » Ce n’est pas arrivé. À cause d’un engorgement administratif, les délais ont littéralement explosé.
Découragé, le couple s’est inscrit sur la liste d’attente des enfants ayant des besoins spéciaux, prêt à accueillir un bébé malade pour aller plus vite. « La Chine a fini par nous faire une proposition. Un petit garçon. On a dû refuser parce qu’il avait des besoins trop lourds pour notre situation familiale. Ç’a été tellement déchirant. »
Ils se sont alors résignés à attendre un poupon en santé. Depuis, ils vivent d’espoir. La chambre de l’enfant est prête depuis 2011. Elle attend. Vide.
« Il y a eu des périodes très tristes. Surtout à Noël. Après tout, c’est la fête des enfants. Des fois, on ne voyait pas le bout. »
Autour d’eux, amis et proches ont enchaîné les grossesses. « C’est sûr qu’à chaque fois, j’apprends la nouvelle avec une certaine envie, admet la femme de 37 ans. Je me demande pourquoi c’est si facile pour certains et si difficile pour nous. Mais en même temps, j’ai l’impression que c’est comme ça que ça doit être. La vie ne fait rien par hasard. »
Au fil du temps, il y a eu de nombreux découragements. Ils ont même pensé abandonner. « Cette année était la dernière. Si on n’avait pas de nouvelles, on abandonnait tout. Mon mari a 48 ans et on veut que notre enfant ait des parents en forme. »
La vie, pour reprendre l’expression de Mme Petit, en aura voulu autrement. Elle recevra une proposition d’enfant d’ici quelques jours et si tout va bien, elle et son mari partiront pour la Chine à la fin du mois de février. Un soulagement, mais une nouvelle inquiétude.
« On ne connaît pas cet enfant. On ne sait rien de son passé. Il y aura une période d’adaptation. Mais en même temps, je suis fébrile et heureuse. »
Son conjoint est parti il y a quelques jours en voyage d’affaires. Devant la porte de leur maison, ils se sont regardés dans les yeux. Après plus de sept ans à espérer, à pleurer et à se décourager, c’était la dernière fois qu’ils se voyaient avant d’être officiellement des parents. Ensemble.
Dans un autre ordre d'idées, le tic tac se fait toujours aller... on a tous mal au cœur, à force de continuer cette montagne russe qui doit se terminer d'heures en heures, mais qui laisse flotter le suspense.. Continuez à vous tenir... je suis accroché bien solidement... Restez avec moi, ça achève je vous le promet...
Je vous ferai un petit signe lorsque l'appel aura été fait, et je vous donnerai des détails, lorsque les proches auront été avisés, soyez en certains!!!
à très bientôt!
lundi 6 janvier 2014
Toujours en contractions...
Eh oui... toujours en contractions...et elles devraient durer encore.... 2 jours selon notre agence...
J'ai téléphoné à notre agence, et celle-ci m'a confirmé que nous devrions avoir des nouvelles soit mercredi le 8 janvier ou le jeudi 9 janvier. Elle a pu confirmer que nous étions bien jumelés, car elle pouvait voir la liste des parents qui recevront une proposition cette semaine. Étonnamment, j'avais mis un petit compteur personnel à mon téléphone, qui faisait le décompte des jours restants... j'avais mis la date du 8 janvier à 16h00. Alors à l'heure actuelle, il reste donc 1 journée, 20 heures, 4 minutes et 39 secondes.
Les appels se sont fait entendre en France, en Angleterre et aux États-Unis.. demain, ce sera probablement l'Espagne, puisqu'aujourd'hui, ils étaient en journée de fête...
Il faut penser que le décalage horaire y joue un peu sur la rapidité des appels... Bien que je croyais que toutes les propositions partaient en même temps, ça ne semble pas le cas, puisque certains ont déjà reçu leur appel, et que nous, nous cherchons notre souffle entre chaque contractions.
Ce qui est un peu triste, c'est que François part en voyage d'affaires demain matin, et il sera de retour jeudi soir... Donc les probabilités que je sois seule à la maison pour recevoir l'appel sont grandes...Vive les technologies! Nous pourrons au moins utiliser Skype ou Facetime pour le vivre un petit peu ensemble...
Alors voilà...il nous faudra attendre encore un peu... Elle se fait réellement attendre cette puce...Je ne sais pas si c'est en relation sur son futur caractère, mais si elle n'est pas pressée comme en ce moment, on devra ajuster notre vitesse... Papa François qui marche toujours très vite, maman Marie qui dit souvent de ralentir, Élia rappellera à ses parents qu'elle ne suit pas la vitesse de ses parents...hihih
Félicitations à tous ceux qui ont déjà reçus l'appel! J'aimerais bien que vous veniez partager la belle nouvelle ici, en mentionnant l'âge et la province/ville de votre nouveau bébé....!
À très bientôt...
J'ai téléphoné à notre agence, et celle-ci m'a confirmé que nous devrions avoir des nouvelles soit mercredi le 8 janvier ou le jeudi 9 janvier. Elle a pu confirmer que nous étions bien jumelés, car elle pouvait voir la liste des parents qui recevront une proposition cette semaine. Étonnamment, j'avais mis un petit compteur personnel à mon téléphone, qui faisait le décompte des jours restants... j'avais mis la date du 8 janvier à 16h00. Alors à l'heure actuelle, il reste donc 1 journée, 20 heures, 4 minutes et 39 secondes.
Les appels se sont fait entendre en France, en Angleterre et aux États-Unis.. demain, ce sera probablement l'Espagne, puisqu'aujourd'hui, ils étaient en journée de fête...
Il faut penser que le décalage horaire y joue un peu sur la rapidité des appels... Bien que je croyais que toutes les propositions partaient en même temps, ça ne semble pas le cas, puisque certains ont déjà reçu leur appel, et que nous, nous cherchons notre souffle entre chaque contractions.
Ce qui est un peu triste, c'est que François part en voyage d'affaires demain matin, et il sera de retour jeudi soir... Donc les probabilités que je sois seule à la maison pour recevoir l'appel sont grandes...Vive les technologies! Nous pourrons au moins utiliser Skype ou Facetime pour le vivre un petit peu ensemble...
Alors voilà...il nous faudra attendre encore un peu... Elle se fait réellement attendre cette puce...Je ne sais pas si c'est en relation sur son futur caractère, mais si elle n'est pas pressée comme en ce moment, on devra ajuster notre vitesse... Papa François qui marche toujours très vite, maman Marie qui dit souvent de ralentir, Élia rappellera à ses parents qu'elle ne suit pas la vitesse de ses parents...hihih
Félicitations à tous ceux qui ont déjà reçus l'appel! J'aimerais bien que vous veniez partager la belle nouvelle ici, en mentionnant l'âge et la province/ville de votre nouveau bébé....!
À très bientôt...
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